Les Soliloques du pauvre
de Jehan-Rictus
Un pauvre, un miséreux, un oublié de la société clame, proteste les misères du peuple. Muni de son verbe gouailleur, il s’insurge face à une société ignorante, sans pitié pour les pauvres gens, les délaissés, les laissés-pour-compte.
En 1885, Jehan-Rictus (anagramme imparfaite de Jésus-Christ) scandait pour la première fois ses poèmes dédiés au pauvre peuple. L’histoire considère ces poèmes comme l’ancêtre du rap. L’argot qui se déploie, « la géniale déformation de la langue » comme dira Stéphane Mallarmé est un cri de douleur, de révolte et de vie.
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