LE JOUR QUI VIENT
CHRISTIAN GIUDICELLI/JACQUES NERSON
RÉSUMÉ
Synopis
L’été, saison des amours. Dans cette station balnéaire du bord de la Méditerranée où les nuits sont à peine plus fraîches que les jours, se croisent une femme mûre tentée par un jeune homme lequel convoite plutôt son fils. Deux copines en goguette, l’une infirmière, l’autre comédienne. Une fugueuse qui bosse dans une pizzeria et un émule de Rimbaud qui se dit migrant – mais faut-il le croire ? Le chuchotement des vagues qui roulent le sable de la plage, effaçant la nuit ce que le jour avait écrit, comme des ardoises magiques. Incertitude desamours naissantes. Arcs électriques entre les épidermes. Curieux théâtre où l’on ne sait jamais si l’on va jouer des griffes ou bien se frotter le museau. Ici les marionnettistes ne se cachent pas derrière leurs marionnettes. La troupe raconte cette histoire les mains nues, à découvert.
NOTE
Du metteur en scène
Christian Giudicelli a écrit Le Jour qui vient en l’espace de trois semaines. Il avait assisté à quelques cours de théâtre de l’Atelier des Déchargeurs. Les personnages de cette histoire lui ont été inspirés par les élèves comédiens. Nous n’avons malheureusement pas à l’époque pu mettre le spectacle sur pied. Quelques années plus tard notre ami Pierre Notte nous a proposé de le monter avec un groupe de ses anciens élèves. C’est, pour ma part, à lui que je le dédie.
Outre une quinquagénaire esseulée pas loin de jouer les cougars, sont ici unis en faisceau des jeunes gens
venus d’horizons différents. Des fils de famille, une actrice en devenir, une infirmière, deux migrants aussi, l’une d’Europe de l’Est, l’autre du Maghreb, venus tenter leur chance en France. Je voudrais que la pièce, qui pourrait s’appeler « Mensonges d’une nuit d’été », conserve une trace de la vitesse avec laquelle elle a été écrite et de la fraîcheur de ceux qui l’ont inspirée. Quelque chose d’aussi volatil et passager que l’amour qui embrase tout à coup les jeunes héros de Shakespeare et tout à coup les quitte pour se fixer ailleurs. Quelque chose d’un jeu.
Que les acteurs ne représentent pas la pièce, mais la suggèrent, l’esquissent. En utilisant ce qui leur tombe
sous la main, tout et n’importe quoi, des poupées, des bibelots, des jouets. Les moyens du bord…
Jacques Nerson
Pour tout renseignement :
| rbdproductions@scenesblanches.
François Carricano (chargé de diffusion) | francois.carricano@
Carine Ekon (chargée de production) |
DISTRIBUTION
Participants et partenaires
Texte: Christian Giudicelli
Mise en scène: Jacques Nerson
Collaborateur artistique et conseiller à la manipulation: Eric de Sarria
Décor & costumes: Claire Belloc
Construction des marionnettes: Eugenia Piemontese
Lumières: Stéphane Deschamps
Jeu: Léa Dauvergne, Mélik Dridi, Marlène Génissel, Muriel Gaudin, Marie Nègre, Angelo Pattacini, Roman Touminet
Production Reine Blanche Productions – Les Déchargeurs
Crédit Photos: Christophe Raynaud de Lage
Crédit Réalisation Web: Cédric Bolusset
Pour (RB|D) Productions
Création
LES DÉCHARGEURS – PARIS
4 juin au 29 juin, mardi au samedi à 19h30
DIFFUSION
Décor et Régie
Equipe :
7 interprètes
1 metteur en scène
1 technicien
1 administrateur
Voyages / Hébergement / Repas :
9 chambres
10 voyages transport SNCF
10 personnes / base 2 repas/jour
Observations techniques :
Arrivée du technicien à J-1 et l’équipe artistique accompagnée de l’administratrice à J
Plateau :
Hauteur souhaitée : 3m50
ouverture souhaitée : 6m
profondeur souhaitée : 8m