COMME DISAIT MON PERE
JEAN LAMBERT-WILD / MICHEL BRUZAT
RÉSUMÉ
Synopis
Comme disait mon père… Le comble de l’élégance‚ c’est de prévoir les moments où l’on n’en aura plus. Comme disait mon père… Dans ton désert‚ il n’y aura que le vent pour gémir et que du sable pour l’entendre. Jean Lambert-wild
Au début il y a la parole du père. Celle qu’on écoute, qu’on croit, qu’on n’ose interrompre. Il y a le silence que la parole impose. Puis vient la parole du fils face à la mère, face à celle qui ne dit rien. Une parole emplie d’affirmation, un torrent de mots. Au final, il y a ce père qui a tout dit et cette mère qui s’est tue.
NOTE
Du metteur en scène
Jean Lambert-wild est poète qui continue de croire que l’art peut témoigner pour la vie. Sa langue est un chant, une musique. Lorsque j’ai lu, debout dans une librairie Comme disait mon père j’ai entendu ces voix de notre enfance qui résonneront pour toujours tout au long de notre vie. Ma mère ne disait rien. J’ai pleuré et j’ai ri, car je ressens comme Jean Lambert-wild que le théâtre est cette ligne de vie qui nous donne la force de transporter en riant, notre cargaison de misère, de souffrance et de mort que l’acteur est la mâchoire de notre solitude sans qui rien ne serait possible. Alors j’ai lu en imaginant tout de suite ces mots dans la bouche de Natalie Royer, complice de La pluie d’été de Duras et Je suis le Vent de John Fosse. Un ami de toujours, Vincent Grelier pour créer une scène ludique ou l’enfant / vieux pourra « jouer » la vie et en rire, un complice de toujours aux lumières, Franck Roncière Ecoutons encore une fois Jean Lambert-wild nous dire de jadis à aujourd’hui, le théâtre fût la boussole des naufragés qui cherchent, dans la brume et l’arc en ciel, le masque qui leur servira de radeau. Ecoutons mon ami Jean-Pierre Siméon. Vivre en poète sur la terre, ce serait simplement cela : lutter pied à pied contre les forces qui poussent à l’exil pour habiter la vie entière et lui demeurer fidèle jusqu’à la mort. Nous n’avons qu’une alternative : vivre chez Circé, en hommeporcs, une vie morte, ou reprendre le grand large, êtres du désir invincible aimantés par l’ouvert et amants du plein vent. Vivre en poète et trouver le sens imprévu ou perdre bientôt notre humanité. La poésie nous sauvera si rien nous sauve. Jean Lambert-wild est un poète du grand large…
Michel Bruzat
ACTUALITÉS
Autour du spectacle
Pour tout renseignement :
| rbdproductions@scenesblanches.
François Carricano (chargé de diffusion) | francois.carricano@
Carine Ekon (chargée de production) |
Ludovic Michel (directeur des productions) |
DISTRIBUTION
Participants et partenaires
Texte : Jean Lambert-wild
édité aux éditions Les Solitaires Intempestifs
Mise en scène : Michel Bruzat
Scènographie, décor : Vincent Grelier
Lumières : Franck Roncière
Costumes : Dolores Alvez Bruzat
Construction décor : Alain Pinochet
Jeu : Natalie Royer
Co-production Reine Blanche Productions et le Théâtre de l’Union,
Centre dramatique national du Limousin, en accord avec le Théâtre de la Passerelle
Crédit Photos: Franck Roncière
Crédit Réalisation Vidéos & Web: Cédric Bolusset
Pour (RB|D) Productions
DIFFUSION
Décor et Régie
Equipe :
1 interprète
1 technicien
1 administrateur ou metteur en scène
Voyages / Hébergement / Repas :
3 chambres
2 voyages transport SNCF
1 camion de transport décor
Repas, petits déjeuners et catering pour 3 personnes
Observations techniques :
Arrivée du technicien à J-1 et l’équipe artistique accompagnée de l’administrateur ou metteur en scène à J
Plateau :
Hauteur souhaitée : 3m50
ouverture souhaitée : 6m
profondeur souhaitée : 8m